Ce blog a constitué une sorte de carnet de bord, image déformée des différentes recherches réalisées au cours de ces dernières années. Pour des raisons administratives et techniques, le blog reste accessible mais cesse d’être mis à jour. Il devient de par ce fait un site d’archives.

Mes différentes recherches ainsi que l’évolution des projets en cours seront désormais visibles à l’adresse suivante : http://www.denisdeprez.com.

 

 

Publication du Plan de travail n°2 // // tirage de 10 exemplaires sur papier plan d’architecte // numéroté signé de 1 à 10 // format 900×596 mm // éditeur responsable : denis deprez // rythme de parution mensuelle // prix : 48 € + la moitié des frais de port. // pour toute commande : prière d’envoyer un message en MP.

La seconde livraison du « Plan de travail » est consacrée à la mine à ciel ouvert de Tagebau Garzweiler. De la poussière, des hommes au travail, des machines et un trou de 48000 m2 organisent l’horizon du site.

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Car la photographie constitue une cristallisation de la contradiction, non son effacement : elle rend la contradiction praticable; grâce à elle, nous pouvons l’habiter et vivre au sein de ses dualités. La photographie n’a pas résolu l’énigme de l’équation – comment des choses différentes peuvent être la même chose – mais elle l’a transformée en ouvrant cette sphère qui nous permettra de l’oublier et de vaquer à nos affaires.

 

d’après un emprunt fait à Fredric Jameson, Représenter le Capital, éditions Amsterdam, p. 63.

La photographie « n’est elle-même qu’un symptôme de contradictions structurelles sous-jacentes (en d’autres termes, une « médiation », une solution de fortune qui ne résout pas les contradictions mais « crée la forme au sein de laquelle elles peuvent se mouvoir »).

 

à partir d’un texte de Fredric Jameson, Représenter le Capital, éditions Amsterdam, p.25

« It is only by mastering these tools, this grammar of image-production and image-distribution that we can develop a language to change the way we participate in designing our realities – by knowing how to depict them and by learning the strategies by which they are depicted and presented to us. »

Armin Linke, Accattone, magazine on architecture, issue5, p.98

« We see architecture as a fixed set of elements, but it is also a space which we experience with our body, like with a tracking shot sequence or like dancers on a stage. I think also reflects the way I make photographs: it is about deciding where to position my body, itself connected to the camera. It is about trying to look architecture as a kind of screenplay, or as a storyboard for a spatial choreography. »

Armin Linke, Accattone, magazine on architecture, Issue 5, March 2018, p.96